Vraiment un temps d'hiver, ce vendredi 13 janvier, cela fait quelques jours que l'on ne voit pas le soleil,
aussi la température diurne n'excède-t'elle pas cinq degrés, tandis que la nuit, elle avoisine le zéro.
Peu de vent mais l'air est humide, l'atmosphère est brumeuse.
Nous nous rendons donc au centre ville, à pieds.
D'un coté, le parking de la cité universitaire de l'Arsenal, où se déroulent depuis environ six mois des
fouilles archéologiques avant la construction à cet endroit de l'Ecole d'Economie de Toulouse, et où cent cinquante tombes ont été découvertes, datant des quatrième et cinquième siècles de notre
ère : des tombes gallo-romaines, et non de notables wisigoths comme on aurait pu le supposer du fait de la proximité du lieu sur lequel était bâti l'ancien palais des rois Goths.
De l'autre côté, le début du canal de Brienne et l'écluse Saint-Pierre : là aussi, des travaux de réfections des
portes des écluses ont lieu.
Il y a un peu plus d'une semaine, quelques cinquante mètres avant l'écluse, les allées bordant le canal
ont été fermées et la petite porte du bief aussi.
Pour ce faire, l' administration des voies navigables de France a posé des batardeaux s'empilant les uns sur les
autres qui sont ensuite bâchés pour augmenter l'étanchéité recherchée.
Ils sont alignés parfaitement dans des veines taillées à cet effet par les concepteurs du canal qui avaient
pensé qu'il faudrait bien de temps en temps vider le bief.
Ce dernier est alors vidé par l'action de pompes qui déversent l'eau au delà de la petite passerelle formant
l'une des deux portes, dans le canal de Brienne.
Les pompes syphonnent l'eau du bief |
et la rejettent dans le canal de Brienne |
Les batardeaux sont recouverts d'une bâche |
Abandonnant ce spectacle, nous aurions pu suivre le fleuve le long du quai Lucien Lombard pour rejoindre la
Daurade, mais
nous continuons notre chemin traversant la Place Saint Pierre préférant passer par la résidence des Fontaines de
Larrey non loin des églises Saint-Pierre des Cuisines et Notre Dame des Chartreux pour rejoindre la rue des Blanchers, petite ruelle étroite .
La rue des Blanchers, bordées de part et d'autres de vieilles maisons d'aspect rustique agrémentées de quelques
échoppes artisanales ou de petits restau, est parallèle au fleuve.
Nous sommes rapidement à la Daurade, peu de monde avec ce temps, et la proximité du fleuve gris ne réchauffe pas
l'air ambiant.
Les volets verts de certains restaurants et bars, sur la place, jurant sur le rouge brique des façades, font
leur effet, réussi.
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La rue des blanchers, qui amène de la Place Saint Pierre à la Place de la Daurade |
Sur la Place de la Daurade, le fleuve est à gauche et l'église de la Daurade, derrière nous |
Passant derrière l'église de la Daurade pour nous soustraire à un courant d'air froid généré par la Garonne,
nous prenons la rue de la Daurade puis la rue Peyrolières pour arriver rue de Metz jusqu'à la place Esquirol : là nous entrons dans un magasin de bricolage, de décoration et d'équipement bien
connu à Toulouse et où l' on trouve tout.
Une demie-heure après, nous en ressortons pour nous diriger via la rue Alsace, vers les Galeries
Lafayettes.
La rue Alsace, dont la seconde réfection , après celle de 2007-2008, est presque achevée, est pour une
large part une rue piétonne où cependant des voitures et autres véhicules peuvent s'aventurer, il faut donc être vigilant, néanmoins on y circule aisément et ce jour là il y avait foule bien que
nous fussions en début d'après-midi.
La rue Alsace en regardant vers le Nord, et ses jeunes arbres fraîchement plantés. |
Nous passons devant la rue Antonin Mercié où notre curiosité est attirée par un fronton d'église qui
émerge des toits environnants, mais la façade se confond dans la diversité des immeubles de la rue.
La Chapelle Saint Jean Baptiste |
La chapelle Saint Jean Baptiste, insérée dans les immeubles |
C'est la chapelle Saint-Jean Baptiste, je prends quelques clichés de ce lieu de culte lequel, d'après la
documentation, fût bénit le 7 Aout 1827, en remplacement d'un autre édifice religieux à la même dédicace, détruit pendant la Révolution, mais qui se trouvait à un endroit différent (source
Wikipedia).
Remontant la rue Alsace très animée du fait des soldes, par ce temps d'hiver bercé par l'accordéon
qui valse la nostalgie de sa musique, tiens, une valse, les pas de la foule emmitouflée semblent rythmés par sa musique et cela évoque la période de Noel toute proche et le souvenir du
marché qui a replié boutique dès le 1er janvier, Place du Capitole, est encore présent dans notre mémoire.
Aux Galeries Lafayette, une seule chose nous intéresse : la recherche d'un sac à main ; non ce n'est pas pour
moi ... beaucoup de monde ... essentiellement une clientèle féminine, qui regarde, choisit, palpe les articles, hésite, puis achète : il y a pas mal de monde aux caisses, je regarde les articles,
certains sont pas mal, d'autres ne me plairaient pas, les porte-monnaie, les portes clefs, les portefeuilles ...
Dehors, de l'autre côté du trottoir, une cinquantaine de mètres plus au nord, la réfection du square Charles-de
-Gaulle est presque achevée : les escaliers attenants au métro ont été refaits : les marches initiales étaient mal conçues pour l'usage, marches trop petites, escaliers trop à pic ... le jardin a
été redessiné, de nouvelles essences d'arbres ont été plantées.
Le tout sera terminé ce printemps.
Après être passés par la pharmacie place du Capitole, alors que la librairie Castéla solde tout pour cause de
cessation d'activité à la mi-février, nous empruntons la rue Romiguières puis la rue Deville, et, arrivant à la place Anatole France, nous prenons sur la gauche la rue Valade, au bout
de laquelle, alors que nous allons atteindre la Place Saint Pierre, se trouve l'église Saint-Pierre des Chartreux.
Saint Pierre des Chartreux |
St Pierre des Chartreux, depuis les jardins de l'Arsenal |
Cette église dont la construction remonte au début du XVII° siècle, a été édifiée par des frères chartreux
chassés de Castres par les protestants (source : Wikipedia) mais elle ne fut dédié à Saint-Pierre qu'à partir de 1792 car l'église voisine, Saint-Pierre des Cuisines, ( aujourd'hui un
auditorium), et son couvent avaient été transformés en arsenal. (source : Wikipedia).
Les Pyrénées derrière les toits du quartier Saint-Cyprien, rive gauche, cliché fait depuis le Pont Saint Pierre |