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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 00:46

A ce coin de l' auxerrois que je parcourus en vélo en septembre 1972, puis plus tard en balade en voiture, cette fois accompagné par ma femme, les lieux de Saint-Fargeau, Vézelay, la Puisaye qui est le pays de Colette, j'ignorais  que je m'y interesserai pour une autre raison   : c'est qu'il semble bien, et je dirai même  qu'il est quasi-certain qu'une partie de mes aieux en soit issue.
Il s'agit d'un village, celui de la Cour barrée, près d'Escolives-Sainte-Camille, au sud d' Auxerre, dans un pays de vignes : d'ailleurs non loin de là se trouve le village de Coulanges-la-vineuse.

Là, une famille  depuis au moins le milieu du XVII° siècle se perpétue, jusqu'à arriver en remontant vers le présent à la naissance d'une Marie-Magdelaine en 1782.

On retrouve cette dernière mariée à Paris, avec le fameux François Nicolas , médaillé de la Bastille (il avait 19 ans en 1789), et qui fut deux ans plus tard volontaire parisien en 1792, quand la Patrie fut en danger :  Volontaire engagé au 11ème Bataillon des Lombards levé en 1792, 8ème Compagnie.

Je pense que son mariage avec Marie-Magdelaine attendit qu'il se fut rangé des voitures, soit en 1802, soit en 1807 à trente deux ou trente sept ans : marié, il put peut-être quitter l'armée de l'Empereur ?

Quelques années avant sa mort, le couple quitta le 4 rue de la Colombe près Notre-Dame où il avait fait baptiser en 1807 son fils Louis, pour s'installer dans le village de Passy, non encore annexé à Paris.
Il mourut au début de l'année 1846 à 75 ans, et Marie-Madeleine le suivit dans la tombe quatre années plus tard, à Passy.

Je me suis posé la question de savoir pourquoi cette aïeule avait quitté sa Bourgogne natale pour Paris où elle rencontra pour se marier avec lui le fameux François Nicolas .

Dans cette recherche généalogique, un nom mal déchiffré  par un autre généalogiste amateur  m'a servi de fil d'Ariane, à Paris. Le nom : Tuher/hicher : le slash signifie que le généalogiste hésite entre deux versions et je pense qu'aucune des deux versions n'est la bonne.


Je sais maintenant qu'il s'agit du patronyme Lecheyre écrit Lechair à Liège.


J'ai décliné  un grand nombre de versions possibles de ce patronyme incertain : il s'agissait en effet de trouver le nom de jeune fille de la mère de François Nicolas, lorsque tous habitaient près de l' Enclos du Temple, à Paris.

J'espère être en possibilité bientôt de percer ce mystère.

Dans cette recherche permanente  mon attention fut attirée par un acte  datant de 1776, à Escolives dans l'Yonne : l'acte de baptème d'un certain Richeterre , fils du jardinier au Chateau de Saulce, dont le propriétaire est un Néerlandais , un certain Jacques Antoine Vandervrecken, doyen des avocats du Conseil Souverain de Gueldre, diplomé de la Faculté de Louvain.


C'est la signature  du père,  le jardinier qui attira mon attention : signature "Richter".



Voulant approfondir, j'ai recherché tous ces patronymes dans les fiches de l'état civil reconstitué de Paris ( état civil antérieur à 1860, détruit en 1871    lors de l'incendie de l'Hotel-de-Ville).

Et ô miracle j'ai retrouvé les fiches de décès avec les prénoms exacts  des gens du Chateau de Saulce d'Escolives dans l'Yonne, à Paris à commencer par celui du juriste, décédé en 1794.

Je suis donc en droit de supposer que Marie-Magdelaine , dont le sort était lié à celui des habitants et serviteurs du chateau se retrouva à Paris, pendant la période révolutionnaire pour les mêmes raisons  et qu'elle y vînt avec eux.


Reste à déterminer les circonstances objectives de leur rencontre : proximité des résidences ?


Vandervreken connaissait-il la famille Vanderplace ?


Le reste des recherches m'amène vers la ville de Liège et il semble que c'est là qu'habitaient les aieux de François Nicolas : c'étaient des artisans ou des maîtres artisans : peintres, serruriers.

J'en ai trouvé un autre aussi, Mathieu, né dans la Belgique actuelle, vieux Corsaire (54ans) à bord de la Fortune, capturé par les anglais aux Antilles, en 1800, et emprisonné par eux à Chatham, dans l'estuaire de la Tamise : il dût y rester longtemps, jusqu'en 1814 !

 


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