Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de biloba31
  • : Souvenirs d'enfance à NANTERRE, impressions du moment, souvenirs de ma jeunesse,de mon service militaire à ALTKIRCH, école, collège, Lycée, Fac, description de lieux, mémoire familiale
  • Contact

Recherche

Archives

20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 01:38

Il faudra que j'arrive un jour à faire le lien d'une part entre mes données généalogiques familiales les plus anciennes , côté maternel ,  qui trouvent leurs racines en Lorraine,  et d'autre part les personnages cités dans la transcription d'un parchemin aujourd'hui perdu.


Ce document original avait été recopié en écriture cursive contemporaine par un chartiste et, d'après ma grand' Tante,  il était dans les papiers de famille depuis  sa rédaction, c'est-à-dire depuis l'année 1370.
 
Il était paraît-il en assez bon état , quoique  racorni en son centre, et quasiment illisible pour un de nos contemporains du fait de la différence d'écriture.

 

Je ne l'ai jamais vu.

 


Les données généalogiques les plus anciennes , rassemblées par mon arrière grand-père Gustave et mon grand-oncle Joseph m'amènent à Doncourt, ville située à onze kilomètres au sud ouest de Longwy , en plein   dix septième siècle.  Des patronymes : Henry, Gillot, Perrain, Donnay, Blanchetete, Evrard ... Des "occupations" : laboureurs, Maire, synodal,,, rien d'extraordinaire, mais tout ça demande à être approfondi car on peut toujours  faire des découvertes captivantes en fouillant soi-même.

Malheureusement les archives  de la Meurthe et Moselle , en ligne, sont d'accès payant  ce qui n'est pas sympa pour les chercheurs amateurs .

La Mairie de Longwy,  a bien voulu me donner quelques renseignements :  le document intéresse le Mont Saint-Martin, que les paroisses de Longwy et des environs dépendaient du diocèse de Trèves, mais  malheureusement toutes les archives du Mont-Saint Martin ont brûlé en 1966 et que rien n'a pu être sauvé.
Par ailleurs il m'est dit aussi que "l'an 1365 correspond à l'époque où la pierre a remplacé le bois dans la construction , et,  la tuile,  les toitures de chaume",
aussi que la ville de Longwy fut vendue en 1370 à Venceslas duc de Luxembourg et Roi de Bohème pour financer le paiement de la rançon de Robert 1er de Bar, fait prisonnier par les Messins en 1368, à l'issue d'une guerre entre le Duché de Bar et Metz.

Voici la copie que j'ai faite de la transcription que l'on m'a donnée, d'après ce fameux parchemin qui a disparu : il s'agit d'une reconnaissance de dette avec obligation :

 

Saichent tuit qui cest present escript veront et oront que par devant Rynuwin filz Werrion Rossignon qui fuit majour de Lonwy, Jacomin Parpilleit, Collignon Marmaistrez, Jehan Cuenaymme, Henry de Hallensey restaurier le petit Colin de Longwy qui fuit et Jehan Vallet, eschevins de Lonwy vint et comparuit en say proprez persone pour cette chose especialement, homs religions et discreis messire Guillamez de Reims, priourz dou prioreit dou Mont Sainct Martin devant Lonwy, sor ceu qu'il approchoit  Colignon , filz Jacomardz lou corvisier dou dict Lonwy, pour une certaine rente de douze nies gros tournois d'argent et aultres rentez et profis dehus ai luy priour et ai son dict prioreit par vertuit d'une lettres scellées dou tabellion de Lonwy et par certaine ordonence et devise de Jehennote lay beguine de Lonwy qui fuit,  fille dou dict Jacomard et suer au dessus dit Collignon, de luy queile dicte rente ly dit Collignons  qui luy choze tient se vouloit exempteir et estoit rebellez  d'ycelle paier et pour ceu le fist ly dit priours citeir et trienez et empertait sur lui contumace.
Ces choses en faict per lou conseil et moyen de bonnez gens, cy devant dis Collignons est venus et comparurent personeilement, de son plain greit, et ait recognut, ensemble avec luy Jehennete  sa feme auci tesmoignans et affirmant pour caulz et lour hoirs par devant lay justice des nommeie d'un commun acordz et assentement, les devant dis douze gros devoir et  esle tenus rendre et paier ai tous jours maix au dict priour et ai ses successours qui seront après luy priours dou dict prioreit, d'éritable et perpétuel cens chaseun du son luy, pene dou double, son luy maison, meixez, jardin et proprins contenus et son speciffiés  cus dictes lettres dou tabellion sur ceu faictes, et per lay meniere et au jour auci c'on doit lay dicte rente, sens riens dire ne alegueir  en contre ainulz jours maix, per eulz ne per lour dis hoirs, et veulent et ont acordeit ly dis Collignons Jacomardz  et say dicte feme dez maintenant pour eulz et leur dit hoirs, par devant lay justice j'ay dessus dicte, que les dictes lettres dou tabellion avec cest présent escript d'arche, ad lay conservation dou dict priour et son prioreit et pour lou profit et bon droit de say dicte esglize et pour acomplir l'ordinance, devise et testement de lay dicte Jehennete, beguine qui fuit, soient et demourent permenablement en lour bonne innovation ne aucune action transmueir qui les dictes lettres et escript puissent en riens prejudicier ; en renuncent auci expressement ai tout ceu qui en cest fait paroioudier et valoir au devant dic conjoins ou ai lour hoirs ou temps advenir, en allant contre les chozes et odrinencez j'ai dessus dictes, et au dict priour ou ai son dict prioreit greveir et nuyre, lez queilez dictes chosses et convenances j'ai dessus dictez entièrement ly dis conjoins pour eulz et lour dis hoirs doient et ont promis ai tenus pour tous jours maix, fermement, sor l'obligement de leur biens, pertout et per lour fys fienciiez, données corporelement en main de lay dicte justice en leuz de sacrement et encor de ceu faire et tenir en lay menière que dit est dessus ; sont estaublis pleyez et rendours chascuns pour le tout Jacomardz le corvixiez, peirez dou dict Collignon, et Thomassins Jacomardz, ses filz ; pour tesmoing de veriteit en fuit mis cils présens de lour dis pleyes et rendours auci, qui en ont obligiet leur biens, se deffaulz y aurait en tout ou en partie pour vendre et despendre per lay meniere qu'il y appertenoit en l'arche de lay dicte ville de Lonwy au profit dou dit priour et en la sacristie de say dicte esglize.
Fait et donneit l'an mil trois cent soixantez et deix oze jours au moys de junet.

 

 

 

Exactitude de l'orthographe non garantie !

Partager cet article
Repost0

commentaires