4 janvier 2009
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Des musiques me trottent dans la tête, parmi celles que composa Maurice Ravel, les pièces de Ma Mère Loye et du Tombeau de
Couperin, que nous écoutions souvent à la maison quand nous étions petits et que je me suis procuré plus tard pour les réécouter.
J'associe souvent ce regain d'intérêt pour ces deux oeuvres au moment où, en 1981, un lointain cousin de mon père, me relança dans mes recherches généalogiques, et quand, pour appronfondir ces dernières, j'allais plusieurs fois dans le Laonnois, les petits villages de la vallée de l'Ailette, où je fis connaissance près de l'église de LIERVAL ,
très vieille église datant du Moyen Age, mais reconstruite dans son style après la Guerre de 1914-1918, d'un vieux couple habitant juste à côté, dans un décor champêtre où quelques jolis chevaux dans un pré tout proche avaient spontanément accouru vers nous, curieux, alors que derrière nous se dessinait, voisine de quelques kilomètres, la Montagne de LAON couronnée de sa cathédrale.
Ces gens qui étaient très gentils nous offrirent un café et nous parlèrent de leurs souvenirs : le vieux Monsieur avait sur sa cheminée des débris de météorites qu'il avait trouvé un jour dans un champ, non loin de là.
l'aspect typique de beaucoup des toits des maisons du sud du laonnois
même période cliché personnel
C'est un sentiment de renouer avec des racines ignorées et de replonger dans mes souvenirs d'enfance : un retour vers un lointain passé.
Au fond, la maison de nos hôtes ... cliché personnel.
Mais ces musiques me sont spontanément revenues en tête, malgé moi : j'ai souvent d'ailleurs constaté ce phénomène : j'associe des musiques à des moments de ma vie, pénibles ou gais, et ceci sans sollicitation de ma part : ça se fait tout seul, et c'est au bout d'un certain temps que la prise de conscience de cette association s'effectue.
Ayant dû remonter assez loin dans mes recherches généalogiques, ce retour vers un lointain passé colle assez bien avec l'évocation du Classique Français faite par Maurice Ravel dans le Tombeau de Couperin, la recherche de cette pureté musicale qu'il a parfaitement atteint.
Quant à Ma Mère L'Oye, c'est la fantasmagorie de l'enfance qui ressurgit dans cette remarquable évocation des Contes de Perrault.
J'associe souvent ce regain d'intérêt pour ces deux oeuvres au moment où, en 1981, un lointain cousin de mon père, me relança dans mes recherches généalogiques, et quand, pour appronfondir ces dernières, j'allais plusieurs fois dans le Laonnois, les petits villages de la vallée de l'Ailette, où je fis connaissance près de l'église de LIERVAL ,
Septembre 1982, l'Eglise de Lierval cliché personnel |
très vieille église datant du Moyen Age, mais reconstruite dans son style après la Guerre de 1914-1918, d'un vieux couple habitant juste à côté, dans un décor champêtre où quelques jolis chevaux dans un pré tout proche avaient spontanément accouru vers nous, curieux, alors que derrière nous se dessinait, voisine de quelques kilomètres, la Montagne de LAON couronnée de sa cathédrale.
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près de l'Eglise de Lierval et de la maison de nos hôtes, en septembre 1982 cliché personnel |
Ces gens qui étaient très gentils nous offrirent un café et nous parlèrent de leurs souvenirs : le vieux Monsieur avait sur sa cheminée des débris de météorites qu'il avait trouvé un jour dans un champ, non loin de là.
même période cliché personnel
C'est un sentiment de renouer avec des racines ignorées et de replonger dans mes souvenirs d'enfance : un retour vers un lointain passé.
Mais ces musiques me sont spontanément revenues en tête, malgé moi : j'ai souvent d'ailleurs constaté ce phénomène : j'associe des musiques à des moments de ma vie, pénibles ou gais, et ceci sans sollicitation de ma part : ça se fait tout seul, et c'est au bout d'un certain temps que la prise de conscience de cette association s'effectue.
Ayant dû remonter assez loin dans mes recherches généalogiques, ce retour vers un lointain passé colle assez bien avec l'évocation du Classique Français faite par Maurice Ravel dans le Tombeau de Couperin, la recherche de cette pureté musicale qu'il a parfaitement atteint.
Quant à Ma Mère L'Oye, c'est la fantasmagorie de l'enfance qui ressurgit dans cette remarquable évocation des Contes de Perrault.